Investir dans les PME non cotées avec une assurance vie

Avoir des revenus et gagner sa vie est une chose, mais investir en est une autre.
C’est justement ici que le capital investissement a un rôle à jouer.

Le capital investissement fonctionne selon un modèle très simple : un investisseur fait l’acquisition de titres d’une société et devient un actionnaire de celle-ci

Un risque d’investissement est de ce fait encouru par l’investisseur, qui voit son capital être immobilisé durant une période pouvant être assez longue. Cette longue période est qualifiée de coût d’opportunité, et elle justifie notamment le rendement élevé que l’investisseur peut espérer.

De manière générale, la notion de capital investissement concerne une injection de fonds réalisée au sein de sociétés qui ne sont pas cotées en bourse.

On parle ainsi de private equity (PE) en Anglais, afin de marquer l’opposition au public.

La principale caractéristique du capital investissement est qu’il s’applique à des sociétés non cotées.
Dans cette logique, la non-liquidité pendant la durée de l’investissement réalisé permet de soutenir la société dans son développement économique propre, et permet ainsi de plus de soutenir la croissance du tissu économique général.

De nombreux analystes financiers ont démontré l’atout majeur représenté par ce capital investissement à risques pour la croissance économique.
En effet, les risques d’investissement pris lui sont tout à fait favorables.

Par exemple, concernant les entreprises françaises sous LBO, il a été constaté une évolution des salaires de +3,3% contre une moyenne habituelle de +2,9%.
L’exemple le plus flagrant concerne les résultats de croissance annuelle de chiffre d’affaires de ce type de sociétés, affichant un score de 5,6% contre une moyenne nationale de seulement 0,7%.

Le recours au private equity peut se faire de diverses manières.

L’une d’elles est le capital développement. Grâce à lui, il est possible d’accompagner les PME non cotées déjà en développement afin de les aider à accomplir leurs objectifs de croissance.

Ces sociétés peuvent en effet rencontrer des difficultés à obtenir les financements nécessaires à leurs objectifs auprès du secteur bancaire, contrairement au secteur du capital investissement.

De plus, au-delà de l’alternative d’une banque que cela représente, le recours au private equity leur permet de négocier des investissements très importants à travers les capitaux fournis immobilisés sur de longues périodes.

Chaque type de contrat a sa propre finalité et ses propres règles de fonctionnement.

Dans le cas d’un contrat d’assurance vie, il se définit comme un contrat permettant à toute personne de réaliser un placement financier afin d’épargner des capitaux.

Ce contrat est activé lorsqu’un élément précis intervient, tel que le décès de son souscripteur.

Ce type de contrat a l’atout majeur de bénéficier des avantages fiscaux liés à la catégorie de l’assurance vie, additionnés aux avantages d’une transmission de patrimoine.

Leur utilité se retrouve ainsi dans la constitution d’un capital et dans la prévision d’un futur projet immobilier ou d’investissement.

Divers fonds d’investissement et même diverses banques, par le biais de services spécialisés, mettent en avant les possibilités d’investir dans le private equity en ayant recours à un contrat d’assurance vie.

Le principe de base de ce capital investissement est de bloquer des capitaux sur une longue période, et ce critère justifie l’intérêt d’investir grâce à un contrat de type assurance vie.

Depuis la loi Macron du 6 août 2015, toute personne est en mesure d’investir dans des PME non cotées grâce à son contrat d’assurance vie. Par ce biais, elle bénéficie ainsi des avantages liés au contrat, qui sont principalement des avantages d’ordre fiscal.

Afin d’accéder aux offres d’investissement en private equity proposés par les grands groupes, l’utilisation d’un contrat d’assurance vie est ainsi fiscalement plus intéressant et surtout primordial en pratique compte-tenu de la non-liquidité de l’investissement sur plusieurs années.

Le recours au private equity comporte néanmoins quelques inconvénients qu’il faut étudier avant de réaliser tout investissement.

Il s’agit notamment des risques liés à la possibilité de revente des titres acquis pour l’investisseur, de l’obtention d’un taux de rendement suffisamment élevé, ainsi que de la pérennité de la société dans laquelle l’investissement a été réalisé.